Chronologie des événements
1759-1773  1774-1790     1791-18361837   1838 1839  1840-1867
 
Front View of the Church of St-Eustache occupied by the Insurgents
Lord Charles Beauclerk (1818-1861)

13 septembre 1759 Bataille des plaines d’Abraham. Défaite des troupes françaises aux mains des troupes britanniques.

1760 Capitulation de Montréal, c'est la fin du régime français en Amérique du Nord.

10 février 1763 Traité de Paris. La France cède la Nouvelle-France à l’Angleterre.

10 octobre 1763 Proclamation Royale : La Province of Quebec  devient la 15ème colonie britannique en Amérique.

13 juin 1774 Afin de s’assurer la loyauté des Canadiens à l’approche de la Révolution américaine, le parlement britannique adopte l’ Acte de Québec .

3 septembre 1783 Proclamation des États-Unis d’Amérique. Immigration des derniers «loyalistes».

14 juillet 1789 Prise de la Bastille. Début de la Révolution française.

10 juin 1791 L’Acte constitutionnel . Division de la colonie en deux : le Bas-Canada et le Haut-Canada. Chacune des deux parties a une chambre d’assemblée élue au suffrage censitaire.

1791-1804 Révolution haïtienne menée par les esclaves Toussaint-Louverture et Dessalines, Haïti devient le premier pays indépendant de l'Amérique latine en se libérant du joug français.

27 juin 1792 Premières élections au Québec. Jean-Antoine Panet devient le premier président de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada.

22 novembre 1806 1ère publication du journal nationaliste et libéral, Le Canadien.

1809 Début de la navigation à vapeur sur le Saint-Laurent assurant la liaison Québec-Montréal.

18 juin 1812-25 décembre 1814  Les États-Unis en guerre contre l’Angleterre.

1813 Bataille de la rivière Châteauguay. Après avoir pris York (Toronto), l’armée américaine est bloquée à Châteauguay par les troupes de Charles de Salaberry  alors quelle se dirigeait sur Montréal.

1813 Indépendance du Paraguay

21 janvier 1815 Louis-Joseph Papineau est élu au poste de président de l’Assemblée législative du Bas-Canada.

1816 Indépendance de l'Argentine.

1817 Fondation de la Banque de Montréal.

1818 Indépendance du Chili.

1821 Indépendances du Mexique (qui devient une république en 1823) et du Costa Rica.

1822 Indépendance du Brésil (sans révolution armée).

1822 Mobilisation contre le projet d’union du Bas et du Haut-Canada proposé par la bourgeoisie britannique.

1824 Indépendance du Pérou.

1825 Indépendances de Saint-Domingue et de la Bolivie qui se sépare du Pérou.

1828 Indépendance de l'Uruguay qui se sépare du Brésil.

1829 Fondation de l'Université McGill.

1830 Effondrement de la production du blé.

1830 Indépendances de la Belgique, de la Grèce, de la Colombie, de l'Équateur et du Venezuela.

1831 Le gouvernement fait arrêter les journalistes, Ludger Duvernay et Daniel Tracey, pour déclarations diffamatoires.

21 mai 1832 L’armée britannique ouvre le feu sur des partisans patriotes (3 morts) pendant des élections partielles dans le quartier Ouest de Montréal.

1832 Épidémie de choléra faisant plus de 6 000 victimes au Bas-Canada

1833 Jacques Viger devient le premier maire de Montréal.

17 février 1834 Dépôt des 92 Résolutions.  L’Assemblée législative du Bas-Canada réclame entre autre l’électivité des corps exécutifs.

24 juin 1834 Fondation de la Société Aide-toi, le Ciel t’aidera, par Ludger Duvernay, qui deviendra avec le temps, la Société Saint-Jean-Baptiste. Cette société est composée de jeunes patriotes passionnés de politique et de littérature.

Novembre 1834 95 % des électeurs votent pour Papineau et le parti des Patriotes aux élections générales qui obtient 78 députés sur 84.

Automne 1835 Lord Gosford, nouveau gouverneur des deux Canadas, est à la tête d’une Commission d’enquête instituée afin d’identifier les problèmes au Bas-Canada et trouver une solution.

1836 Jean-Jacques Lartigue est nommé premier évêque de Montréal.
 
 

1837

6 mars 1837 Les 10 Résolutions Russell.  Avec ces résolutions, le Parlement britannique rejette les 92 Résolutions provenant de l’Assemblée législative du Bas-Canada.

20 avril 1837 La Minerve, journal patriote, annonce la convocation d’une assemblée dans le comté de Richelieu afin de dénoncer les Résolutions Russell.

7 mai 1837 Assemblée à Saint-Ours. Adoption de résolutions favorisant les principes républicainset les droits canadiens.

15 mai 1837 Assemblée à Saint-Laurent et à Saint-Marc dans Verchères.  Adoption de résolutions demandant l’appel d’une convention générale.

28 mai 1837 Assemblée de Québec.

15 juin 1837 Proclamation du gouverneur, Lord Gosford, contre les assemblées de protestations que tiennent les Patriotes.
 
Le Grand Sceau du Canada sous le 
règne Victoria, 1869-1901
Ce sceau est le premier Grand Sceau permanent qui, à partir de 1869, fut apposé sur tous les documents officiels 
jusqu'à la mort de la reine Victoria en 1901. 
Graveurs : A. S. et J. B. Wyon
Archives nationales du Canada

20 juin 1837 Guillaume IV décède et la jeune princesse Victoria, petite-fille de George III, monte sur le trône d'Angleterre.

26 juin 1837 Assemblée de Saint-Thomas dans Bellechasse et de l'Islet.

29 juin 1837 Assemblée de Montréal.

4 juillet 1837 Assemblée à Stanbridge dans Missisquoi.

16 juillet 1837 Assemblée à Deschambault.

26 juillet 1837 Assemblée à Yamachiche dans Saint-Maurice.

29 juillet 1837 Assemblée à l’Assomption.

26 août 1837  L’Assemblée législative refuse de voter les subsides.

6 août 1837 Assemblée de Saint-Constant dans Laprairie.  Présence du ministre plénipotentiaire de la France aux États-Unis.

5 septembre 1837 Naissance de la société secrète patriote Les Fils de la Liberté.

1er octobre 1837  Le comité permanent du comté des Deux-Montagnes convoque les habitants des différentes paroisses pour l’élection des juges de paix. Le 15, on décide aussi de former dans chaque paroisse des corps de milices volontaires.

4 octobre 1837 Publication par Les Fils de la Liberté d’un manifeste demandant le droit de choisir un gouvernement républicain.

15 octobre 1837 Élections à Saint-Joachim des juges de paix.

22 octobre 1837 Un millier de Fils de la Liberté font des manœuvres dans les faubourgs de Montréal, en préparation de la réunion du lendemain à Saint-Charles.

23-24 octobre 1837 Assemblée de la Confédération des six comtés à Saint-Charles.  Il y apparaît des divergences importantes entre les deux chefs patriotes : Papineau en faveur de l’agitation constitutionnelle, Wolfred Nelson pour le recours aux armes.

24 octobre 1837 Mandement de l'Évêque de Montréal, Mgr Lartigue, contre les Patriotes.

2 novembre 1837 Déclaration de solidarité prononcée par l’Assemblée du comité permanent de Québec à l’endroit de la Confédération des six comtés.

4 novembre 1837 Annonce de la tenue d'une réunion monstre à Montréal par Les Fils de la Liberté.

5 novembre 1837  Les magistrats interdisent les parades à Montréal.

6 novembre 1837  Des membres du Doric Club attaquent les Fils de la Liberté, rue Saint-Jacques à Montréal.  On saccage les ateliers du journal patriote de langue anglaise The Vindicator , et on s'attaque à la maison de Papineau.

10 novembre 1837  Un détachement de cavalerie se dirige vers Saint-Jean, les Patriotes tirent quelques coups et se retirent.

15 novembre 1837 On arrête cinq chefs patriotes à Québec, mais ils seront remis en liberté provisoire trois jours plus tard.

13 novembre 1837  Lord Gosford révoque la commission de 71 juges de paix suspects à Montréal.

16 novembre 1837 26 mandats d'arrêt sont émis dans le district de Montréal pour crime de haute trahison ou menées séditieuses, André Ouimet, président des Fils de la Liberté, et cinq de ses lieutenants sont écroués.

17 novembre 1837  Le Patriote Bonaventure Viger, aidé d'une dizaine d'hommes, attaque des soldats de la Montreal Volunteer Cavalry près de Chambly et délivre le notaire Pierre-Paul Desmarais et le docteur Joseph-François D'Avignon.


 

18 novembre 1837 Thomas Storrow Brown, général des Fils de la Liberté, s'empare du manoir du seigneur Debarztch à Saint-Charles et établit un camp, un détachement de troupes sous le commandement de Wetherall quitte Montréal et se rend à Chambly.
 
 
 

22 novembre 1837  Le lieutenant-colonel Gore quitte Montréal avec 500 hommes sur le vapeur Saint-Georges pour se rendre à Sorel, ensuite ils se mettent en marche afin d'opérer une jonction à Saint-Charles avec le lieutenant-colonel Wetherall.

23 novembre 1837  Le lieutenant-colonel Gore, à la tête de six compagnies d'infanterie et d'un détachement d'artillerie attaque les Patriotes retranchés à Saint-Denis sous le commandement de Wolfred Nelson, après sept heures de combats, Gore se retire laissant plusieurs soldats blessés et tués (d'après le communiqué officiel - 6 tués et 11 blessés) ; du côté des Patriotes, il y a 12 tués et 8 blessés. Un jeune officier anglais, fait prisonnier, George Weir, est abattu en essayant de s'échapper.
Un camp patriote est établi dans la paroisse de Saint-Benoît, au nord de Montréal, sous le commandement d'Amury Girod.

24 novembre 1837 Girod veut marcher sur Montréal, mais après un conseil de guerre on décide de se tenir sur la défensive.
 
Lithographie de la bataille du 25 novembre 1837 à Saint-Charles 
Lord Charles Beauclerk
ANQ-P318,S4,SS4,
25 novembre 1837 Le lieutenant-colonel Wetherall quitte Saint-Hilaire pour se rendre à Saint-Charles, à trois milles au sud ; les Patriotes tentent de lui barrer la route sans succès.  Les troupes britanniques attaquent les Patriotes retranchés autour du manoir à Saint-Charles ; après deux heures, les Patriotes doivent se rendre.  On compte au moins 3 tués et 18 blessés du côté britannique et, du côté des Patriotes, 32 tués incluant les blessés incapables de fuir.  Ils furent tous massacrés sans pitié et 30 furent faits prisonniers.

27 novembre 1837  Après un procès populaire, on exécute Joseph Armand, dit Chartrand à l'Acadie, comme traître.

28 novembre 1837  Sur le chemin du retour, les troupes de Wetherall sont attaquées par un détachement de Patriotes à Pointe-Olivier (Saint-Matthias) : deux Patriotes sont tués.

30 novembre 1837 Wetherall et ses troupes rentrent triomphalement à Montréal, ramenant une trentaine de prisonniers et, comme trophée, la colonne de la Liberté érigée à Saint-Charles le 23 octobre.
Girod et Chénier accompagnés de 200 hommes vont chercher des armes à Oka.

1er décembre 1837 Louis-Joseph Papineau se réfugie à Albany aux États-Unis.

2 décembre 1837  Le lieutenant-colonel Gore revient à Saint-Denis et découvre le cadavre de George Weir.  Le village est incendié.

3 décembre 1837  Le lieutenant-colonel Gore se rend à Saint-Charles.

4 décembre 1837  Les troupes du lieutenant-colonel Gore marchent jusqu'à Saint-Hyacinthe.

5 décembre 1837 La loi martiale est proclamée dans le district de Montréal.

6 décembre 1837 Un groupe de 80 Patriotes tente de revenir des États-Unis, mais Kemp et 300 miliciens les attendent à Moore's Corner (Philipsburg) ; l'engagement dure 15 minutes et les Patriotes sont obligés de se retirer ; on fait 4 prisonniers et il y a un Patriote tué.

7 décembre 1837  Le lieutenant-colonel Gore rentre à Montréal.

10 décembre 1837 Un détachement de soldats britanniques prend ses quartiers à Saint-Martin, afin de garder le pont qui mène à Saint-Eustache et à Saint-Benoît.

13 décembre 1837 Le général des troupes anglaises John Colborne quitte Montréal en direction de Saint-Eustache avec 1 200 hommes.

14 décembre 1837 Massacre à Saint-Eustache.  L'armée britannique traverse la rivière à environ trois milles au-dessous de Saint-Eustache,  elle attaque le village à midi, et le combat fait rage pendant cinq heures.  Après la défaite des Patriotes, qui perdent au moins 70 hommes, on incendie le village et le chef des Patriotes, Jean-Olivier Chénier, est tué.

15 décembre 1837 Le sac de Saint-Benoît. Les troupes britanniques et loyales avancent vers Saint-Benoît, les Patriotes coincés déposent les armes, le village est mis à sac et complètement détruit par le feu.

16 décembre 1837  Le colonel Maitland se rend à Sainte-Scholastique et à Sainte-Thérèse.

19 décembre 1837 64 des 120 prisonniers de Saint-Eustache sont remis en liberté, Colborne revient à Montréal.

21 décembre 1837 Lord Gosford donne le pouvoir à certaines personnes de faire prêter le serment d'allégeance aux sujets de Sa Majesté partout dans la province, quelques-uns refusent et sont arrêtés.
 
 

1838

5 janvier 1838 Le président Martin Van Buren des États-Unis proclame la neutralité de son pays et menace de poursuivre tous ceux qui la compromettraient.

10 février 1838  La Reine Victoria (couronnée l'année précédente) accepte la recommandation de la Chambre des Communes à l'effet de suspendre temporairement la constitution de 1791 (jusqu'au 1er novembre 1840). Elle autorise la formation d'un conseil spécial.

24 février 1838  Un vol d'armes, attribué aux Patriotes, est effectué à l'arsenal d'Elizabethtown dans l'État de New-York.

26-27 février 1838  Robert Nelson, général en chef des forces patriotes, rassemble entre 600 et 700 Frères Chasseurs et sympathisants américains dans le but d'envahir le Bas-Canada.  Ils se rendent à Alburg dans le Vermont.
John Colborne entre officiellement en fonction.  La loi martiale est proclamée.

28 février 1838 Les Patriotes commandés par Robert Nelson et le Dr Cyrille Côté entrent dans la province et s'arrêtent aux environs de Caldwell's Manor (Noyan).  Robert Nelson proclame l'indépendance du Bas-Canada.
Le lendemain, Nelson et les Patriotes sont obligés de se retirer de l'autre coté de la frontière.  L'armée américaine arrête Nelson et Côté.

30 mars 1838  Lord Durham est nommé Capitaine général et Gouverneur en chef de toutes les colonies britanniques d'Amérique du Nord.  Il est en outre nommé Commissaire enquêteur.  Il demeure 5 mois au Canada.

27 avril 1838   Révocation de la loi martiale dans le district de Montréal, 501 personnes sont incarcérées à Montréal pour faits de trahison ou menées séditieuses, 5 à Québec.

27 mai 1838  Lord Durham, nouveau gouverneur, arrive à Québec à bord du vaisseau de guerre Hastings.
John Colborne remet ses pouvoirs de gouverneur deux jours plus tard a Lord Durham.

1er juin 1838  Le Conseil spécial est remplacé par un Conseil exécutif.  Quelque 150 personnes sont toujours en prison.

18 juin 1838   Lord Durham fait proposer aux 8 principaux chefs de la première insurrection de 1837, un aveu de culpabilité en échange de la grâce de tous les autres détenus politiques.

22 juin 1838  Évasion de Louis Lussier, un des accusés du meurtre de George Weir.

26 juin 1838  Un nouveau projet d'aveu des huit chefs de l'insurrection de 1837 est accepté par les deux parties.

28 juin 1838  Proclamation d'amnistie pour tous les détenus sauf les 8 chefs qui ont signé l'aveu comme condition de l'amnistie pour les autres.  Sont exclus les 16 Patriotes réfugiés aux États-Unis et les dix accusés du meurtre de George Weir.

2 juillet 1838   Huit chefs du mouvement patriote sont envoyés en exil aux Bermudes: ils montent, enchaînés, à bord du bateau le Canada qui doit les conduire jusqu'à Québec.  Le 6 juillet ils quittent Québec sur la frégate de guerre Vestale à destination des Bermudes.

16 août 1838  Le Parlement de Londres passe un Bill d'indemnité qui désavoue la politique de Durham.

26 septembre 1838  Monseigneur Lartigue, Évêque de Montréal, fait parvenir aux autorités gouvernementales une missive dévoilant les plans de la prise de pouvoir par les Patriotes.

2 novembre 1838 Lord Durham quitte le Canada et laisse le commandement à Colborne.

3 novembre 1838 Rassemblement des Frères Chasseurs à divers points autour de Montréal.

    1- À Beauharnois.

    2 - Dans la paroisse de Sainte-Martine, au camp Baker.  On comptera 500 hommes le 7, après le regroupement des deux camps.

    3 - À Châteauguay, une centaine.

    4 - À la Pointe-Olivier (Saint-Matthias).

    5 - À la Rivière-à-la-Tortue, dans Saint-Constant, 200.

    6 - À Boucherville, au camp de la montagne, un millier, entre le 6 et le 10 novembre.

    7 - À Napierville, au grand camp, 3 000 hommes sous le commandement du général en chef Robert Nelson, président de la      République du Bas-Canada.

Une partie des Patriotes à Saint-Constant désarme les loyalistes.

4 novembre 1838  Proclamation de la loi martiale par Colborne.
Une centaine de Patriotes à Châteauguay, sous le commandement de Cardinal et Duquette, se rendent à Caughnawaga (Kahnawake) dans l'intention d'obtenir des armes ; Cardinal et Duquette sont faits prisonniers.
À Terrebonne, la police arrête un Patriote;
À Napierville, Robert Nelson proclame de nouveau l'indépendance du Bas-Canada devant 700 Patriotes en rang.

5 novembre 1838 Les Patriotes de Beauharnois s'emparent du bateau à vapeur Henry Brougham et le rendent inutilisable pour le transport des troupes ennemies.

6 novembre 1838 À Terrebonne, la police cerne la maison de Charles Bouc, mais après une fusillade se retire.
Une centaine d'hommes quittent Napierville afin de se rendre aux frontières chercher des renforts à Rouse's Point (N-Y).

7 novembre 1838  Les Patriotes de Beauharnois se rendent au camp Baker de Sainte-Martine.
À Terrebonne, on conclut un traité de paix entre les loyaux et les Patriotes ; mais par la suite, les autorités le renient et arrêtent les Patriotes dispersés.
300 Patriotes sous le commandement de Cyrille-Hector Octave Côté se dirigent vers Lacolle où ils rencontrent les troupes régulières de Colborne.  Après une demi-heure de combat, les Patriotes sont dispersés, laissant 8 morts.

8 novembre 1838 L'armée patriote de 600 hommes marche vers Odelltown afin de rétablir les communications avec la frontière.  On rampe à Lacolle: quelques traîtres essayent d'y capturer Robert Nelson à un avant-poste sur la rivière, mais sans succès.
L'habeas corpus est suspendu dans la province.

9 novembre 1838  Les Patriotes commandés par Robert Nelson, Charles Hindelang et le major Hébert s'attaquent aux Loyalistes retranchés à Odelltown, mais ils doivent se retirer après deux heures de combat à cause de l'arrivée de troupes britanniques: on y laisse plusieurs morts. Nelson se réfugie aux États-Unis.
800 Volontaires et soldats attaquent les forces patriotes du champ Baker de Sainte-Martine qui est sous le commandement du colonel James Perrigo.  Devant l'ardeur des Patriotes au combat, les forces anglaises doivent retraiter: c'est la victoire pour les Patriotes.

10 novembre 1838 Menacés par les troupes de Colborne, n'ayant plus de munitions et ayant subi des pertes considérables, les Patriotes cherchent à regagner la frontière.  Plusieurs sont faits prisonniers, dont Charles Hindelang.
Le comté de Laprairie est soumis au feu et au pillage.

12 novembre 1838  Marie-Thomas Chevalier de Lorimier est arrêté près de la frontière américaine.

13 novembre 1838  Les Patriotes de Boucherville se dispersent à la nouvelle de l'arrivée des troupes.

28 novembre 1838  Le procès de douze des prisonniers de Caughnawaga débute à Montréal.

6 déc. 1838 - 1e mai 1839  Quatorze procès devant la cour martiale, 9 Patriotes sont acquittés et 99 sont condamnés à mort.  De ce nombre, 12 seront exécutés, 58 déportés en Nouvelle-Hollande (Australie) et 27 libérés sous cautionnement.

21 décembre 1838 Exécutions de Joseph Cardinal et Joseph Duquette.
 
 

1839

2 janvier 1839  Joseph-Guillaume Barthe, poète, et Napoléon Aubin, journaliste, sont emprisonnés, l'un pour avoir écrit un poème aux exilés et l'autre pour l'avoir imprimé dans son journal, Le Fantasque.

18 janvier 1839  Exécutions des Patriotes, Pierre Decoigne, François Hamelin, Joseph Robert, Ambroise et Charles Sanguinet.

11 février 1839  Présentation du rapport Durham au Parlement de Londres.

15 février 1839 Exécutions des Patriotes Charles Hindelang, Marie-Thomas Chevalier de Lorimier , Pierre-Rémi Narbonne, François Nicolas et Amable Daunais.

27 septembre 1839  Les 58 exilés quittent Québec à destination de la Nouvelle-Hollande (Australie) à bord de la frégate anglaise Buffalo, commandée par le capitaine Wood.

11 novembre 1839  Lord Thomson, le nouveau gouverneur convoque un Conseil spécial.

12 novembre 1839 6 Résolutions sont présentées au Conseil.  Elles prévoient l'Union des deux Canada, la garantie d'une liste civile permanente, l'imputation de la dette du Haut-Canada aux revenus des deux provinces et le remplacement de la Législature temporaire par une législature normale et permanente.

13 novembre 1839  Le Conseil adopte les résolutions présentées la veille.

18 novembre 1839 Lord Thomson part pour Toronto afin d'obtenir l'adhésion de la Législature du Haut-Canada à son projet.

14 et 23 déc. 1839  Le Conseil et l'Assemblée du Haut-Canada acceptent le projet d'Union.
23 juillet 1840  Sanction de l'Acte d'Union par la reine Victoria.  Il entrera en vigueur le 10 février 1841.

1847    Élection des Réformistes de Robert Baldwin et de Louis-Hippolyte La Fontaine.  Cette coalition forme le gouvernement, la responsabilité ministérielle ou le gouvernement responsableest une réalité maintenant.  Dorénavant, le parti majoritaire à l’Assemblée gouverne la colonie.
 
Tory mob burns buildings
Joseph Légaré
25 avril 1849
Musée McCord

25 avril 1849 Le Parlement du Canada-uni situé à Montréal est incendié par des émeutiers du Parti conservateur, les tories sont furieux à cause d'une loi qui indemnise les victimes de la répression de l'armée durant les Rébellions.

2 septembre 1864  John A. Macdonald et George-Étienne Cartier se prononcent en faveur d’une grande confédération de toutes les colonies.

10 mars 1865  Adoption du projet de confédération par 91 voix contre 33.

28 mars 1867  La sanction royale est donnée par la reine Victoria.  Elle décrète que l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique prendra force de loi dès le 1er juillet 1867.
 
 
 

Sources :

1837: Nos héros
pagesinfinit.net/nh1837

Chronologie de l’histoire du Québec
pages.infinit.net/histoire

Les Patriotes de 1837-1838
www.er.uqam.ca/nobel/k14664/patriote.htm
 
 

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